1
Corinthiens
INDEX
[1 | 2 | 3 | 4 |
5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 ]
- Paul, appelé
à être apôtre de Jésus Christ par la volonté de
Dieu, et le frère Sosthène,
- à l'Église
de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été
sanctifiés en Jésus Christ, appelés à être
saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom
de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le
nôtre:
- que la grâce et la paix vous soient données de
la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!
- Je
rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre
sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée
en Jésus Christ.
- Car en lui vous avez été
comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la
connaissance,
- le témoignage de Christ ayant été
solidement établi parmi vous,
- de sorte qu'il ne vous manque
aucun don, dans l'attente où vous êtes de la manifestation de
notre Seigneur Jésus Christ.
- Il vous affermira aussi
jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de
notre Seigneur Jésus Christ.
- Dieu est fidèle, lui qui vous
a appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ notre
Seigneur.
- Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur
Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne
point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis
dans un même esprit et dans un même sentiment.
- Car, mes
frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de
Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous.
- Je veux dire
que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul! et moi, d'Apollos! et
moi, de Céphas! et moi, de Christ!
- Christ est-il divisé?
Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de
Paul que vous avez été baptisés?
- Je rends
grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous,
excepté Crispus et Gaïus,
- afin que personne ne dise que vous
avez été baptisés en mon nom.
- J'ai encore
baptisé la famille de Stéphanas; du reste, je ne sache pas que
j'aie baptisé quelque autre personne.
- Ce n'est pas pour
baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer
l'Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de
Christ ne soit pas rendue vaine.
- Car la prédication de la croix
est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes
sauvés, elle est une puissance de Dieu.
- Aussi est-il
écrit: Je détruirai la sagesse des sages, Et
j'anéantirai l'intelligence des intelligents.
- Où
est le sage? où est le scribe? où est le disputeur de ce
siècle? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du
monde?
- Car puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu
dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la
folie de la prédication.
- Les Juifs demandent des miracles et les
Grecs cherchent la sagesse:
- nous, nous prêchons Christ
crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les
païens,
- mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui
sont appelés, tant Juifs que Grecs.
- Car la folie de Dieu est plus
sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les
hommes.
- Considérez, frères, que parmi vous qui avez
été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la
chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.
- Mais Dieu a
choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les
choses faibles du monde pour confondre les fortes;
- et Dieu a choisi les
choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont
point, pour réduire à néant celles qui sont,
- afin
que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.
- Or, c'est par lui que
vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été
fait pour nous sagesse, justice et sanctification et
rédemption,
- afin, comme il est écrit, Que celui qui se
glorifie se glorifie dans le Seigneur.
- Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez
vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de
sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de
Dieu.
- Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre
chose que Jésus Christ, et Jésus Christ
crucifié.
- Moi-même j'étais auprès de vous
dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand
tremblement;
- et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur
les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration
d'Esprit et de puissance,
- afin que votre foi fût
fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de
Dieu.
- Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les
parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce
siècle, qui vont être anéantis;
- nous prêchons
la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les
siècles, avait destinée pour notre gloire,
- sagesse
qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connue, car, s'ils
l'eussent connue, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de
gloire.
- Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que
l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui
ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a
préparées pour ceux qui l'aiment.
- Dieu nous les a
révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout,
même les profondeurs de Dieu.
- Lequel des hommes, en effet,
connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de
l'homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses
de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu.
- Or nous, nous n'avons
pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin
que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa
grâce.
- Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne
la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un
langage spirituel pour les choses spirituelles.
- Mais l'homme animal
ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une
folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est
spirituellement qu'on en juge.
- L'homme spirituel, au contraire,
juge de tout, et il n'est lui-même jugé par
personne.
- Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour
l'instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ.
- Pour moi, frères, ce n'est
pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme
à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ.
- Je
vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez
pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent,
parce que vous êtes encore charnels.
- En effet, puisqu'il y a
parmi vous de la jalousie et des disputes, n'êtes-vous pas charnels,
et ne marchez-vous pas selon l'homme?
- Quand l'un dit: Moi, je
suis de Paul! et un autre: Moi, d'Apollos! n'êtes-vous pas des
hommes?
- Qu'est-ce donc qu'Apollos, et qu'est-ce que Paul?
Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur
l'a donné à chacun.
- J'ai planté, Apollos a
arrosé, mais Dieu a fait croître,
- en sorte que ce n'est
pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui
fait croître.
- Celui qui plante et celui qui arrose sont
égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre
travail.
- Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de
Dieu, l'édifice de Dieu.
- Selon la grâce de Dieu qui
m'a été donnée, j'ai posé le fondement comme
un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde
à la manière dont il bâtit dessus.
- Car personne ne
peut poser un autre fondement que celui qui a été posé,
savoir Jésus Christ.
- Or, si quelqu'un bâtit sur ce
fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du
bois, du foin, du chaume, l'oeuvre de chacun sera
manifestée;
- car le jour la fera connaître, parce
qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce
qu'est l'oeuvre de chacun.
- Si l'oeuvre bâtie par
quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une
récompense.
- Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée,
il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au
travers du feu.
- Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu,
et que l'Esprit de Dieu habite en vous?
- Si quelqu'un
détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu
est saint, et c'est ce que vous êtes.
- Que nul ne s'abuse
lui-même: si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce
siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage.
- Car la
sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit: Il
prend les sages dans leur ruse.
- Et encore: Le Seigneur connaît les
pensées des sages, Il sait qu'elles sont vaines.
- Que personne
donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à
vous,
- soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit
la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à
venir.
- Tout est à vous; et vous êtes à Christ, et
Christ est à Dieu.
- Ainsi, qu'on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et
des dispensateurs des mystères de Dieu.
- Du reste, ce qu'on
demande des dispensateurs, c'est que chacun soit trouvé
fidèle.
- Pour moi, il m'importe fort peu d'être
jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus
moi-même, car je ne me sens coupable de rien;
- mais ce n'est
pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c'est le
Seigneur.
- C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps,
jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce
qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les
desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera
due.
- C'est à cause de vous, frères, que j'ai fait
de ces choses une application à ma personne et à celle
d'Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au
delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de
l'orgueil en faveur de l'un contre l'autre.
- Car qui est-ce
qui te distingue? Qu'as-tu que tu n'aies reçu? Et si tu l'as
reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas
reçu?
- Déjà vous êtes rassasiés,
déjà vous êtes riches, sans nous vous avez commencé
à régner. Et puissiez-vous régner en effet, afin que nous
aussi nous régnions avec vous!
- Car Dieu, ce me semble, a fait de
nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort
en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde,
aux anges et aux hommes.
- Nous sommes fous à cause de Christ; mais
vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles, mais vous êtes
forts. Vous êtes honorés, et nous sommes
méprisés!
- Jusqu'à cette heure, nous souffrons
la faim, la soif, la nudité; nous sommes maltraités, errants
çà et là;
- nous nous fatiguons à travailler
de nos propres mains; injuriés, nous bénissons;
persécutés, nous supportons;
- calomniés, nous
parlons avec bonté; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le
rebut de tous, jusqu'à maintenant.
- Ce n'est pas pour vous
faire honte que j'écris ces choses; mais je vous avertis comme mes
enfants bien-aimés.
- Car, quand vous auriez dix mille
maîtres en Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs pères,
puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus Christ par
l'Évangile.
- Je vous en conjure donc, soyez mes
imitateurs.
- Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est
mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur; il vous
rappellera quelles sont mes voies en Christ, quelle est la manière dont
j'enseigne partout dans toutes les Églises.
- Quelques-uns se
sont enflés d'orgueil, comme si je ne devais pas aller chez
vous.
- Mais j'irai bientôt chez vous, si c'est la
volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la
puissance de ceux qui se sont enflés.
- Car le royaume de Dieu ne
consiste pas en paroles, mais en puissance.
- Que voulez-vous? Que
j'aille chez vous avec une verge, ou avec amour et dans un esprit de
douceur?
- On entend dire
généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité,
et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez
les païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son
père.
- Et vous êtes enflés d'orgueil! Et vous
n'avez pas été plutôt dans l'affliction, afin que
celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de
vous!
- Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit,
j'ai déjà jugé, comme si j'étais
présent, celui qui a commis un tel acte.
- Au nom du Seigneur
Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance
de notre Seigneur Jésus,
- qu'un tel homme soit livré
à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit
sauvé au jour du Seigneur Jésus.
- C'est bien à
tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait
lever toute la pâte?
- Faites disparaître le vieux levain,
afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans
levain, car Christ, notre Pâque, a été
immolé.
- Célébrons donc la fête, non avec du
vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais
avec les pains sans levain de la pureté et de la
vérité.
- Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas
avoir des relations avec les impudiques, -
- non pas d'une
manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et
les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir
du monde.
- Maintenant, ce que je vous ai écrit, c'est de ne
pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est
impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur,
de ne pas même manger avec un tel homme.
- Qu'ai-je, en effet,
à juger ceux du dehors? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez
à juger?
- Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Otez le
méchant du milieu de vous.
- Quelqu'un de vous, lorsqu'il a un différend avec un
autre, ose-t-il plaider devant les injustes, et non devant les
saints?
- Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde? Et si
c'est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de
rendre les moindres jugements?
- Ne savez-vous pas que nous jugerons les
anges? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette
vie?
- Quand donc vous avez des différends pour les choses de cette
vie, ce sont des gens dont l'Église ne fait aucun cas que vous prenez
pour juges!
- Je le dis à votre honte. Ainsi il n'y a parmi
vous pas un seul homme sage qui puisse prononcer entre ses
frères.
- Mais un frère plaide contre un frère, et
cela devant des infidèles!
- C'est déjà certes un
défaut chez vous que d'avoir des procès les uns avec les
autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi
ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller?
- Mais c'est
vous qui commettez l'injustice et qui dépouillez, et c'est envers
des frères que vous agissez de la sorte!
- Ne savez-vous pas que
les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez
pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les
adultères,
- ni les efféminés, ni les infâmes,
ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les
ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu.
- Et c'est
là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez
été lavés, mais vous avez été
sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du
Seigneur Jésus Christ, et par l'Esprit de notre Dieu.
- Tout
m'est permis, mais tout n'est pas utile; tout m'est permis, mais je
ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.
- Les aliments sont pour le
ventre, et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l'un comme
les autres. Mais le corps n'est pas pour l'impudicité. Il est
pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.
- Et Dieu, qui a
ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa
puissance.
- Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ?
Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d'une
prostituée?
- Loin de là! Ne savez-vous pas que celui qui
s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car,
est-il dit, les deux deviendront une seule chair.
- Mais celui qui
s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.
- Fuyez
l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme
commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre
à l'impudicité pèche contre son propre
corps.
- Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit
qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous
appartenez point à vous-mêmes?
- Car vous avez
été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu
dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à
Dieu.
- Pour ce qui
concerne les choses dont vous m'avez écrit, je pense qu'il est
bon pour l'homme de ne point toucher de femme.
- Toutefois, pour
éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque
femme ait son mari.
- Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui
doit, et que la femme agisse de même envers son mari.
- La femme
n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari; et
pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais
c'est la femme.
- Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce
n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la
prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par
votre incontinence.
- Je dis cela par condescendance, je n'en fais pas
un ordre.
- Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun
tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre
d'une autre.
- A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je
dis qu'il leur est bon de rester comme moi.
- Mais s'ils manquent
de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de
brûler.
- A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi,
mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari
- (si
elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou
qu'elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne
répudie point sa femme.
- Aux autres, ce n'est pas le Seigneur,
c'est moi qui dis: Si un frère a une femme non-croyante, et
qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la répudie
point;
- et si une femme a un mari non-croyant, et qu'il consente
à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son
mari.
- Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la
femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos
enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
- Si le
non-croyant se sépare, qu'il se sépare; le frère ou la
soeur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés
à vivre en paix.
- Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari?
Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme?
- Seulement, que chacun
marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l'appel qu'il a
reçu de Dieu. C'est ainsi que je l'ordonne dans toutes les
Églises.
- Quelqu'un a-t-il été appelé
étant circoncis, qu'il demeure circoncis; quelqu'un a-t-il
été appelé étant incirconcis, qu'il ne se fasse
pas circoncire.
- La circoncision n'est rien, et l'incirconcision
n'est rien, mais l'observation des commandements de Dieu est
tout.
- Que chacun demeure dans l'état où il
était lorsqu'il a été appelé.
- As-tu
été appelé étant esclave, ne t'en
inquiète pas; mais si tu peux devenir libre, profites-en
plutôt.
- Car l'esclave qui a été appelé
dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur; de même, l'homme libre
qui a été appelé est un esclave de Christ.
- Vous
avez été rachetés à un grand prix; ne devenez pas
esclaves des hommes.
- Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans
l'état où il était lorsqu'il a été
appelé.
- Pour ce qui est des vierges, je n'ai point
d'ordre du Seigneur; mais je donne un avis, comme ayant reçu du
Seigneur miséricorde pour être fidèle.
- Voici donc ce
que j'estime bon, à cause des temps difficiles qui s'approchent:
il est bon à un homme d'être ainsi.
- Es-tu lié
à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien; n'es-tu pas
lié à une femme, ne cherche pas une femme.
- Si tu t'es
marié, tu n'as point péché; et si la vierge s'est
mariée, elle n'a point péché; mais ces personnes auront
des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les
épargner.
- Voici ce que je dis, frères, c'est que le
temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme
n'en ayant pas,
- ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se
réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent
comme ne possédant pas,
- et ceux qui usent du monde comme n'en
usant pas, car la figure de ce monde passe.
- Or, je voudrais que vous
fussiez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié
s'inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au
Seigneur;
- et celui qui est marié s'inquiète des choses
du monde, des moyens de plaire à sa femme.
- Il y a de même
une différence entre la femme et la vierge: celle qui n'est pas
mariée s'inquiète des choses du Seigneur, afin
d'être sainte de corps et d'esprit; et celle qui est mariée
s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son
mari.
- Je dis cela dans votre intérêt; ce n'est pas pour
vous prendre au piège, c'est pour vous porter à ce qui est
bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans
distraction.
- Si quelqu'un regarde comme déshonorant pour sa
fille de dépasser l'âge nubile, et comme nécessaire de
la marier, qu'il fasse ce qu'il veut, il ne pèche point;
qu'on se marie.
- Mais celui qui a pris une ferme résolution,
sans contrainte et avec l'exercice de sa propre volonté, et qui a
décidé en son coeur de garder sa fille vierge, celui-là
fait bien.
- Ainsi, celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la
marie pas fait mieux.
- Une femme est liée aussi longtemps que son
mari est vivant; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui
elle veut; seulement, que ce soit dans le Seigneur.
- Elle est plus
heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est, suivant mon avis. Et
moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu.
- Pour ce qui concerne les viandes
sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance.
-La connaissance enfle, mais la charité édifie.
- Si
quelqu'un croit savoir quelque chose, il n'a pas encore connu comme il
faut connaître.
- Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là
est connu de lui. -
- Pour ce qui est donc de manger des viandes
sacrifiées aux idoles, nous savons qu'il n'y a point d'idole
dans le monde, et qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
- Car, s'il
est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur
la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs
seigneurs,
- néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu,
le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un
seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous
sommes.
- Mais cette connaissance n'est pas chez tous. Quelques-uns,
d'après la manière dont ils envisagent encore l'idole,
mangent de ces viandes comme étant sacrifiées aux idoles, et leur
conscience, qui est faible, en est souillée.
- Ce n'est pas un
aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons, nous n'avons rien
de plus; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de
moins.
- Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une
pierre d'achoppement pour les faibles.
- Car, si quelqu'un te
voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple
d'idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle
pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles?
- Et ainsi
le faible périra par ta connaissance, le frère pour lequel Christ
est mort!
- En péchant de la sorte contre les frères, et en
blessant leur conscience faible, vous péchez contre
Christ.
- C'est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère,
je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon
frère.
- Ne
suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N'ai-je pas vu Jésus
notre Seigneur? N'êtes-vous pas mon oeuvre dans le
Seigneur?
- Si pour d'autres je ne suis pas apôtre, je le suis
au moins pour vous; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le
Seigneur.
- C'est là ma défense contre ceux qui
m'accusent.
- N'avons-nous pas le droit de manger et de
boire?
- N'avons-nous pas le droit de mener avec nous une soeur qui
soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du
Seigneur, et Céphas?
- Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas
nous n'avons pas le droit de ne point travailler?
- Qui jamais fait le
service militaire à ses propres frais? Qui est-ce qui plante une vigne,
et n'en mange pas le fruit? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et
ne se nourrit pas du lait du troupeau?
- Ces choses que je dis,
n'existent-elles que dans les usages des hommes? la loi ne les dit-elle pas
aussi?
- Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu
n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en
peine des boeufs,
- ou parle-t-il uniquement à cause de nous? Oui,
c'est à cause de nous qu'il a été écrit que
celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le
grain fouler avec l'espérance d'y avoir part.
- Si nous
avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si
nous moissonnons vos biens temporels.
- Si d'autres jouissent de ce
droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir? Mais
nous n'avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons
tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'Évangile
de Christ.
- Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions
sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à
l'autel ont part à l'autel?
- De même aussi, le
Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de
vivre de l'Évangile.
- Pour moi, je n'ai usé
d'aucun de ces droits, et ce n'est pas afin de les réclamer en ma
faveur que j'écris ainsi; car j'aimerais mieux mourir que de me
laisser enlever ce sujet de gloire.
- Si j'annonce
l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la
nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si
je n'annonce pas l'Évangile!
- Si je le fais de bon coeur,
j'en ai la récompense; mais si je le fais malgré moi,
c'est une charge qui m'est confiée.
- Quelle est donc ma
récompense? C'est d'offrir gratuitement l'Évangile que
j'annonce, sans user de mon droit de prédicateur de
l'Évangile.
- Car, bien que je sois libre à
l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de
gagner le plus grand nombre.
- Avec les Juifs, j'ai été
comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous
la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux
qui sont sous la loi;
- avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi
(quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de
Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi.
- J'ai
été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me
suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière
quelques-uns.
- Je fais tout à cause de l'Évangile, afin
d'y avoir part.
- Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade
courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière
à le remporter.
- Tous ceux qui combattent s'imposent toute
espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne
corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.
- Moi
donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme
battant l'air.
- Mais je traite durement mon corps et je le tiens
assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après
avoir prêché aux autres.
- Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos
pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous
passé au travers de la mer,
- qu'ils ont tous été
baptisés en Moïse dans la nuée et dans la
mer,
- qu'ils ont tous mangé le même aliment
spirituel,
- et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel,
car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher
était Christ.
- Mais la plupart d'entre eux ne furent point
agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le
désert.
- Or, ces choses sont arrivées pour nous servir
d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme
ils en ont eu.
- Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns
d'eux, selon qu'il est écrit: Le peuple s'assit pour manger
et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir.
- Ne nous
livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns d'eux
s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-trois mille en un
seul jour.
- Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent
quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents.
- Ne
murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui
périrent par l'exterminateur.
- Ces choses leur sont
arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été
écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus
à la fin des siècles.
- Ainsi donc, que celui qui croit
être debout prenne garde de tomber!
- Aucune tentation ne vous est
survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est
fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de
vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en
sortir, afin que vous puissiez la supporter.
- C'est pourquoi, mes
bien-aimés, fuyez l'idolâtrie.
- Je parle comme à
des hommes intelligents; jugez vous-mêmes de ce que je dis.
- La
coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas
la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la
communion au corps de Christ?
- Puisqu'il y a un seul pain, nous qui
sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à
un même pain.
- Voyez les Israélites selon la chair: ceux qui
mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l'autel?
- Que
dis-je donc? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou
qu'une idole est quelque chose? Nullement.
- Je dis que ce qu'on
sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or,
je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
- Vous
ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne
pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des
démons.
- Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur?
Sommes-nous plus forts que lui?
- Tout est permis, mais tout n'est pas
utile; tout est permis, mais tout n'édifie pas.
- Que personne
ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui
d'autrui.
- Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous
enquérir de rien par motif de conscience;
- car la terre est au
Seigneur, et tout ce qu'elle renferme.
- Si un non-croyant vous invite
et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu'on vous présentera,
sans vous enquérir de rien par motif de conscience.
- Mais si
quelqu'un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice! n'en
mangez pas, à cause de celui qui a donné l'avertissement, et
à cause de la conscience.
- Je parle ici, non de votre conscience,
mais de celle de l'autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle
jugée par une conscience étrangère?
- Si je mange
avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet
d'une chose dont je rends grâces?
- Soit donc que vous mangiez,
soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout
pour la gloire de Dieu.
- Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs,
ni à l'Église de Dieu,
- de la même manière
que moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire à tous,
cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils
soient sauvés.
- Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de
Christ.
- Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous
égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les
ai données.
- Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le
chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le
chef de Christ.
- Tout homme qui prie ou qui prophétise, la
tête couverte, déshonore son chef.
- Toute femme, au
contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée,
déshonore son chef: c'est comme si elle était
rasée.
- Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle
se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir
les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se
voile.
- L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il
est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de
l'homme.
- En effet, l'homme n'a pas été
tiré de la femme, mais la femme a été tirée de
l'homme;
- et l'homme n'a pas été
créé à cause de la femme, mais la femme a été
créée à cause de l'homme.
- C'est pourquoi la
femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de
l'autorité dont elle dépend.
- Toutefois, dans le
Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la
femme.
- Car, de même que la femme a été tirée
de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de
Dieu.
- Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu'une femme prie
Dieu sans être voilée?
- La nature elle-même ne vous
enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs
cheveux,
- mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter,
parce que la chevelure lui a été donnée comme
voile?
- Si quelqu'un se plaît à contester, nous
n'avons pas cette habitude, non plus que les Églises de
Dieu.
- En donnant cet avertissement, ce que je ne loue point, c'est
que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir
pires.
- Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous
réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, -et je le
crois en partie,
- car il faut qu'il y ait aussi des sectes parmi
vous, afin que ceux qui sont approuvés soient reconnus comme tels au
milieu de vous. -
- Lors donc que vous vous réunissez, ce n'est
pas pour manger le repas du Seigneur;
- car, quand on se met à
table, chacun commence par prendre son propre repas, et l'un a faim, tandis
que l'autre est ivre.
- N'avez-vous pas des maisons pour y manger
et boire? Ou méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous
honte à ceux qui n'ont rien? Que vous dirai-je? Vous louerai-je? En
cela je ne vous loue point.
- Car j'ai reçu du Seigneur ce que
je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit
où il fut livré, prit du pain,
- et, après avoir
rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour
vous; faites ceci en mémoire de moi.
- De même, après
avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle
alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que
vous en boirez.
- Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous
buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce
qu'il vienne.
- C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira
la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du
Seigneur.
- Que chacun donc s'éprouve soi-même, et
qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe;
- car celui qui mange
et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre
lui-même.
- C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup
d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts.
- Si
nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas
jugés.
- Mais quand nous sommes jugés, nous sommes
châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas
condamnés avec le monde.
- Ainsi, mes frères, lorsque vous
vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les
autres.
- Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous
ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je
réglerai les autres choses quand je serai arrivé.
- Pour ce qui concerne les dons
spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans
l'ignorance.
- Vous savez que, lorsque vous étiez païens,
vous vous laissiez entraîner vers les idoles muettes, selon que vous
étiez conduits.
- C'est pourquoi je vous déclare que
nul, s'il parle par l'Esprit de Dieu, ne dit: Jésus est
anathème! et que nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur! si ce
n'est par le Saint Esprit.
- Il y a diversité de dons, mais le
même Esprit;
- diversité de ministères, mais le
même Seigneur;
- diversité d'opérations, mais le
même Dieu qui opère tout en tous.
- Or, à chacun la
manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité
commune.
- En effet, à l'un est donnée par l'Esprit
une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le
même Esprit;
- à un autre, la foi, par le même Esprit;
à un autre, le don des guérisons, par le même
Esprit;
- à un autre, le don d'opérer des miracles;
à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des
esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre,
l'interprétation des langues.
- Un seul et même Esprit
opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier
comme il veut.
- Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et
comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un
seul corps, ainsi en est-il de Christ.
- Nous avons tous, en effet,
été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul
corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous
été abreuvés d'un seul Esprit.
- Ainsi le corps
n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs
membres.
- Si le pied disait: Parce que je ne suis pas une main, je ne
suis pas du corps-ne serait-il pas du corps pour cela?
- Et si
l'oreille disait: Parce que je ne suis pas un oeil, je ne suis pas du corps,
-ne serait-elle pas du corps pour cela?
- Si tout le corps était
oeil, où serait l'ouïe? S'il était tout ouïe,
où serait l'odorat?
- Maintenant Dieu a placé chacun des
membres dans le corps comme il a voulu.
- Si tous étaient un seul
membre, où serait le corps?
- Maintenant donc il y a plusieurs
membres, et un seul corps.
- L'oeil ne peut pas dire à la main:
Je n'ai pas besoin de toi; ni la tête dire aux pieds: Je n'ai pas
besoin de vous.
- Mais bien plutôt, les membres du corps qui
paraissent être les plus faibles sont nécessaires;
- et ceux
que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons
d'un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes
reçoivent le plus d'honneur,
- tandis que ceux qui sont
honnêtes n'en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de
manière à donner plus d'honneur à ce qui en
manquait,
- afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais
que les membres aient également soin les uns des autres.
- Et si un
membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est
honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.
- Vous
êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa
part.
- Et Dieu a établi dans l'Église
premièrement des apôtres, secondement des prophètes,
troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles,
puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de
parler diverses langues.
- Tous sont-ils apôtres? Tous sont-ils
prophètes? Tous sont-ils docteurs?
- Tous ont-ils le don des
miracles? Tous ont-ils le don des guérisons? Tous parlent-ils en langues?
Tous interprètent-ils?
- Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais
encore vous montrer une voie par excellence.
- Quand je parlerais les langues des hommes et des
anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui
résonne, ou une cymbale qui retentit.
- Et quand j'aurais le
don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la
connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à
transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis
rien.
- Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des
pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être
brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de
rien.
- La charité est patiente, elle est pleine de bonté;
la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point,
elle ne s'enfle point d'orgueil,
- elle ne fait rien de
malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne
s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
- elle ne se
réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la
vérité;
- elle excuse tout, elle croit tout, elle
espère tout, elle supporte tout.
- La charité ne
périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront,
la connaissance disparaîtra.
- Car nous connaissons en partie, et
nous prophétisons en partie,
- mais quand ce qui est parfait sera
venu, ce qui est partiel disparaîtra.
- Lorsque j'étais
enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais
comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître
ce qui était de l'enfant.
- Aujourd'hui nous voyons au
moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons
face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je
connaîtrai comme j'ai été connu.
- Maintenant donc
ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité;
mais la plus grande de ces choses, c'est la charité.
- Recherchez la charité. Aspirez
aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de
prophétie.
- En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux
hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit
qu'il dit des mystères.
- Celui qui prophétise, au
contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les
console.
- Celui qui parle en langue s'édifie lui-même;
celui qui prophétise édifie l'Église.
- Je
désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous
prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui
parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète, pour
que l'Église en reçoive de
l'édification.
- Et maintenant, frères, de quelle
utilité vous serais-je, si je venais à vous parlant en langues, et
si je ne vous parlais pas par révélation, ou par connaissance, ou
par prophétie, ou par doctrine?
- Si les objets inanimés qui
rendent un son, comme une flûte ou une harpe, ne rendent pas des sons
distincts, comment reconnaîtra-t-on ce qui est joué sur la
flûte ou sur la harpe?
- Et si la trompette rend un son confus, qui
se préparera au combat?
- De même vous, si par la langue vous
ne donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites? Car
vous parlerez en l'air.
- Quelque nombreuses que puissent être
dans le monde les diverses langues, il n'en est aucune qui ne soit une
langue intelligible;
- si donc je ne connais pas le sens de la langue, je
serai un barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera un barbare pour
moi.
- De même vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que
ce soit pour l'édification de l'Église que vous cherchiez
à en posséder abondamment.
- C'est pourquoi, que celui
qui parle en langue prie pour avoir le don d'interpréter.
- Car
si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence
demeure stérile.
- Que faire donc? Je prierai par l'esprit,
mais je prierai aussi avec l'intelligence; je chanterai par l'esprit,
mais je chanterai aussi avec l'intelligence.
- Autrement, si tu rends
grâces par l'esprit, comment celui qui est dans les rangs de
l'homme du peuple répondra-t-il Amen! à ton action de
grâces, puisqu'il ne sait pas ce que tu dis?
- Tu rends, il est
vrai, d'excellentes actions de grâces, mais l'autre n'est pas
édifié.
- Je rends grâces à Dieu de ce que je
parle en langue plus que vous tous;
- mais, dans l'Église,
j'aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d'instruire
aussi les autres, que dix mille paroles en langue.
- Frères, ne
soyez pas des enfants sous le rapport du jugement; mais pour la malice, soyez
enfants, et, à l'égard du jugement, soyez des hommes
faits.
- Il est écrit dans la loi: C'est par des hommes
d'une autre langue Et par des lèvres d'étrangers Que je
parlerai à ce peuple, Et ils ne m'écouteront pas même
ainsi, dit le Seigneur.
- Par conséquent, les langues sont un
signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants; la prophétie,
au contraire, est un signe, non pour les non-croyants, mais pour les
croyants.
- Si donc, dans une assemblée de l'Église
entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du
peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes
fous?
- Mais si tous prophétisent, et qu'il survienne quelque
non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé
par tous,
- les secrets de son coeur sont dévoilés, de telle
sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est
réellement au milieu de vous.
- Que faire donc, frères?
Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un
cantique, une instruction, une révélation, une langue, une
interprétation, que tout se fasse pour
l'édification.
- En est-il qui parlent en langue, que deux ou
trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu'un
interprète;
- s'il n'y a point d'interprète,
qu'on se taise dans l'Église, et qu'on parle à
soi-même et à Dieu.
- Pour ce qui est des prophètes,
que deux ou trois parlent, et que les autres jugent;
- et si un autre qui
est assis a une révélation, que le premier se taise.
- Car
vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient
instruits et que tous soient exhortés.
- Les esprits des
prophètes sont soumis aux prophètes;
- car Dieu n'est
pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les
Églises des saints,
- que les femmes se taisent dans les
assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais
qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.
- Si elles
veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris
à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans
l'Église.
- Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est
sortie? ou est-ce à vous seuls qu'elle est parvenue?
- Si
quelqu'un croit être prophète ou inspiré, qu'il
reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du
Seigneur.
- Et si quelqu'un l'ignore, qu'il
l'ignore.
- Ainsi donc, frères, aspirez au don de
prophétie, et n'empêchez pas de parler en langues.
- Mais
que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.
- Je vous rappelle, frères,
l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu,
dans lequel vous avez persévéré,
- et par lequel vous
êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai
annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.
- Je vous ai
enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ
est mort pour nos péchés, selon les
Écritures;
- qu'il a été enseveli, et qu'il
est ressuscité le troisième jour, selon les
Écritures;
- et qu'il est apparu à Céphas, puis
aux douze.
- Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents
frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont
quelques-uns sont morts.
- Ensuite, il est apparu à Jacques, puis
à tous les apôtres.
- Après eux tous, il m'est
aussi apparu à moi, comme à l'avorton;
- car je suis le
moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé
apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de
Dieu.
- Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa
grâce envers moi n'a pas été vaine; loin de là,
j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la
grâce de Dieu qui est avec moi.
- Ainsi donc, que ce soit moi, que
ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous
avez cru.
- Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité
des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point
de résurrection des morts?
- S'il n'y a point de
résurrection des morts, Christ non plus n'est pas
ressuscité.
- Et si Christ n'est pas ressuscité, notre
prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
- Il se
trouve même que nous sommes de faux témoins à
l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre
Dieu qu'il a ressuscité Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas
ressuscité, si les morts ne ressuscitent point.
- Car si les morts
ne ressuscitent point, Christ non plus n'est pas
ressuscité.
- Et si Christ n'est pas ressuscité, votre
foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés,
- et
par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont
perdus.
- Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons
en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
- Mais
maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices
de ceux qui sont morts.
- Car, puisque la mort est venue par un homme,
c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des
morts.
- Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront
en Christ,
- mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis
ceux qui appartiennent à Christ, lors de son
avènement.
- Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume
à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit
toute domination, toute autorité et toute puissance.
- Car il faut
qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis
sous ses pieds.
- Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la
mort.
- Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit
que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui
a soumis toutes choses est excepté.
- Et lorsque toutes choses lui
auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis
à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en
tous.
- Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts?
Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour
eux?
- Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en
péril?
- Chaque jour je suis exposé à la mort, je
l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le
sujet, en Jésus Christ notre Seigneur.
- Si c'est dans des vues
humaines que j'ai combattu contre les bêtes à
Éphèse, quel avantage m'en revient-il? Si les morts ne
ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.
- Ne vous
y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes
moeurs.
- Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et
ne péchez point; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis
à votre honte.
- Mais quelqu'un dira: Comment les morts
ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils?
- Insensé! ce
que tu sèmes ne reprend point vie, s'il ne meurt.
- Et ce que
tu sèmes, ce n'est pas le corps qui naîtra; c'est un simple
grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence;
- puis
Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il
donne un corps qui lui est propre.
- Toute chair n'est pas la
même chair; mais autre est la chair des hommes, autre celle des
quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des
poissons.
- Il y a aussi des corps célestes et des corps
terrestres; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre
celui des corps terrestres.
- Autre est l'éclat du soleil,
autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des
étoiles; même une étoile diffère en éclat
d'une autre étoile.
- Ainsi en est-il de la résurrection
des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite
incorruptible;
- il est semé méprisable, il ressuscite
glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force;
- il
est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un
corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
- C'est pourquoi il est
écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier
Adam est devenu un esprit vivifiant.
- Mais ce qui est spirituel n'est
pas le premier, c'est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient
ensuite.
- Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le
second homme est du ciel.
- Tel est le terrestre, tels sont aussi les
terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les
célestes.
- Et de même que nous avons porté
l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du
céleste.
- Ce que je dis, frères, c'est que la chair et
le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption
n'hérite pas l'incorruptibilité.
- Voici, je vous
dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons
changés,
- en un instant, en un clin d'oeil, à la
dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront
incorruptibles, et nous, nous serons changés.
- Car il faut que ce
corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps
mortel revête l'immortalité.
- Lorsque ce corps
corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps
mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la
parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la
victoire.
- O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton
aiguillon?
- L'aiguillon de la mort, c'est le péché;
et la puissance du péché, c'est la loi.
- Mais
grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre
Seigneur Jésus Christ!
- Ainsi, mes frères
bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en
mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas
vain dans le Seigneur.
- Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez,
vous aussi, comme je l'ai ordonné aux Églises de la
Galatie.
- Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette
à part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité,
afin qu'on n'attende pas mon arrivée pour recueillir les
dons.
- Et quand je serai venu, j'enverrai avec des lettres, pour
porter vos libéralités à Jérusalem, les personnes
que vous aurez approuvées.
- Si la chose mérite que j'y
aille moi-même, elles feront le voyage avec moi.
- J'irai chez
vous quand j'aurai traversé la Macédoine, car je traverserai
la Macédoine.
- Peut-être séjournerai-je auprès
de vous, ou même y passerai-je l'hiver, afin que vous
m'accompagniez là où je me rendrai.
- Je ne veux pas
cette fois vous voir en passant, mais j'espère demeurer quelque temps
auprès de vous, si le Seigneur le permet.
- Je resterai
néanmoins à Éphèse jusqu'à la
Pentecôte;
- car une porte grande et d'un accès efficace
m'est ouverte, et les adversaires sont nombreux.
- Si Timothée
arrive, faites en sorte qu'il soit sans crainte parmi vous, car il travaille
comme moi à l'oeuvre du Seigneur.
- Que personne donc ne le
méprise. Accompagnez-le en paix, afin qu'il vienne vers moi, car je
l'attends avec les frères.
- Pour ce qui est du frère
Apollos, je l'ai beaucoup exhorté à se rendre chez vous avec
les frères, mais ce n'était décidément pas sa
volonté de le faire maintenant; il partira quand il en aura
l'occasion.
- Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes,
fortifiez-vous.
- Que tout ce que vous faites se fasse avec
charité!
- Encore une recommandation que je vous adresse,
frères. Vous savez que la famille de Stéphanas est les
prémices de l'Achaïe, et qu'elle s'est
dévouée au service des saints.
- Ayez vous aussi de la
déférence pour de tels hommes, et pour tous ceux qui travaillent
à la même oeuvre.
- Je me réjouis de la
présence de Stéphanas, de Fortunatus et d'Achaïcus; ils
ont suppléé à votre absence,
- car ils ont
tranquillisé mon esprit et le vôtre. Sachez donc apprécier
de tels hommes.
- Les Églises d'Asie vous saluent. Aquilas et
Priscille, avec l'Église qui est dans leur maison, vous saluent
beaucoup dans le Seigneur.
- Tous les frères vous saluent.
Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.
- Je vous salue, moi
Paul, de ma propre main.
- Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur,
qu'il soit anathème! Maranatha.
- Que la grâce du
Seigneur Jésus soit avec vous!
- Mon amour est avec vous tous en
Jésus Christ.