Romains
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- Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à
être apôtre, mis à part pour annoncer l'Évangile
de Dieu,
- qui avait été promis auparavant de la part de
Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures,
- et qui
concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la
chair,
- et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon
l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les
morts), Jésus Christ notre Seigneur,
- par qui nous avons
reçu la grâce et l'apostolat, pour amener en son nom à
l'obéissance de la foi tous les païens,
- parmi lesquels
vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par
Jésus Christ-
- à tous ceux qui, à Rome, sont
bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la
grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre
Père et du Seigneur Jésus Christ!
- Je rends d'abord
grâces à mon Dieu par Jésus Christ, au sujet de vous tous,
de ce que votre foi est renommée dans le monde entier.
- Dieu, que
je sers en mon esprit dans l'Évangile de son Fils, m'est
témoin que je fais sans cesse mention de vous,
- demandant
continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa
volonté, le bonheur d'aller vers vous.
- Car je désire
vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez
affermis,
- ou plutôt, afin que nous soyons encouragés
ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et
à moi.
- Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que
j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir, afin de
recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais
j'en ai été empêché jusqu'ici.
- Je me
dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.
- Ainsi
j'ai un vif désir de vous annoncer aussi l'Évangile,
à vous qui êtes à Rome.
- Car je n'ai point honte
de l'Évangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de
quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec,
- parce
qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et
pour la foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la
foi.
- La colère de Dieu se révèle du ciel contre
toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent
injustement la vérité captive,
- car ce qu'on peut
connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait
connaître.
- En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa
puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à
l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère
dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
- puisque ayant connu Dieu,
ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu
grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées,
et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les
ténèbres.
- Se vantant d'être sages, ils sont
devenus fous;
- et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible
en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des
quadrupèdes, et des reptiles.
- C'est pourquoi Dieu les a
livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs
coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres
corps;
- eux qui ont changé la vérité de Dieu en
mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du
Créateur, qui est béni éternellement.
Amen!
- C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions
infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui
qui est contre nature;
- et de même les hommes, abandonnant
l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs
désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses
infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait
leur égarement.
- Comme ils ne se sont pas souciés de
connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens
réprouvé, pour commettre des choses indignes,
- étant
remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de
cupidité, de malice; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de
ruse, de malignité;
- rapporteurs, médisants, impies,
arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs
parents, dépourvus d'intelligence,
- de loyauté,
d'affection naturelle, de miséricorde.
- Et, bien qu'ils
connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui
commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent
ceux qui les font.
- O homme,
qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les
autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les
mêmes choses.
- Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu
contre ceux qui commettent de telles choses est selon la
vérité.
- Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui
commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au
jugement de Dieu?
- Ou méprises-tu les richesses de sa
bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas
que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?
- Mais, par
ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un
trésor de colère pour le jour de la colère et de la
manifestation du juste jugement de Dieu,
- qui rendra à chacun
selon ses oeuvres;
- réservant la vie éternelle à
ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent
l'honneur, la gloire et l'immortalité;
- mais
l'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute,
sont rebelles à la vérité et obéissent à
l'injustice.
- Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme
qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le
Grec!
- Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif
premièrement, puis pour le Grec!
- Car devant Dieu il n'y a
point d'acception de personnes.
- Tous ceux qui ont
péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux
qui ont péché avec la loi seront jugés par la
loi.
- Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont
justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront
justifiés.
- Quand les païens, qui n'ont point la loi,
font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la
loi, une loi pour eux-mêmes;
- ils montrent que l'oeuvre de la
loi est écrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant
témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant
tour à tour.
- C'est ce qui paraîtra au jour où,
selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus Christ les actions
secrètes des hommes.
- Toi qui te donnes le nom de Juif, qui te
reposes sur la loi, qui te glorifies de Dieu,
- qui connais sa
volonté, qui apprécies la différence des choses,
étant instruit par la loi;
- toi qui te flattes d'être le
conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les
ténèbres,
- le docteur des insensés, le maître
des ignorants, parce que tu as dans la loi la règle de la science et de
la vérité;
- toi donc, qui enseignes les autres, tu ne
t'enseignes pas toi-même! Toi qui prêches de ne pas
dérober, tu dérobes!
- Toi qui dis de ne pas commettre
d'adultère, tu commets l'adultère! Toi qui as en
abomination les idoles, tu commets des sacrilèges!
- Toi qui te
fais une gloire de la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la
loi!
- Car le nom de Dieu est à cause de vous
blasphémé parmi les païens, comme cela est
écrit.
- La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi;
mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient
incirconcision.
- Si donc l'incirconcis observe les ordonnances de la
loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour
circoncision?
- L'incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te
condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi
et la circoncision?
- Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors;
et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la
chair.
- Mais le Juif, c'est celui qui l'est
intérieurement; et la circoncision, c'est celle du coeur, selon
l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des
hommes, mais de Dieu.
- Quel
est donc l'avantage des Juifs, ou quelle est l'utilité de la
circoncision?
- Il est grand de toute manière, et tout d'abord
en ce que les oracles de Dieu leur ont été
confiés.
- Eh quoi! si quelques-uns n'ont pas cru, leur
incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de
Dieu?
- Loin de là! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai,
et tout homme pour menteur, selon qu'il est écrit: Afin que tu sois
trouvé juste dans tes paroles, Et que tu triomphes lorsqu'on te
juge.
- Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que
dirons-nous? Dieu est-il injuste quand il déchaîne sa
colère? (Je parle à la manière des hommes.)
- Loin de
là! Autrement, comment Dieu jugerait-il le monde?
- Et si, par mon
mensonge, la vérité de Dieu éclate davantage pour sa
gloire, pourquoi suis-je moi-même encore jugé comme
pécheur?
- Et pourquoi ne ferions-nous pas le mal afin qu'il en
arrive du bien, comme quelques-uns, qui nous calomnient, prétendent que
nous le disons? La condamnation de ces gens est juste.
- Quoi donc!
sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà
prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du
péché,
- selon qu'il est écrit: Il n'y a
point de juste, Pas même un seul;
- Nul n'est intelligent, Nul
ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis;
- Il
n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul;
- Leur
gosier est un sépulcre ouvert; Ils se servent de leurs langues pour
tromper; Ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic;
- Leur
bouche est pleine de malédiction et d'amertume;
- Ils ont les
pieds légers pour répandre le sang;
- La destruction et le
malheur sont sur leur route;
- Ils ne connaissent pas le chemin de la
paix;
- La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux.
- Or,
nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous
la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit
reconnu coupable devant Dieu.
- Car nul ne sera justifié devant lui
par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la
connaissance du péché.
- Mais maintenant, sans la loi est
manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent
témoignage la loi et les prophètes,
- justice de Dieu par la
foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de
distinction.
- Car tous ont péché et sont privés de
la gloire de Dieu;
- et ils sont gratuitement justifiés par sa
grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus
Christ.
- C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à
être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa
justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés
commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je,
- de montrer sa
justice dans le temps présent, de manière à être
juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
- Où
donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des
oeuvres? Non, mais par la loi de la foi.
- Car nous pensons que
l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la
loi.
- Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs? Ne l'est-il
pas aussi des païens? Oui, il l'est aussi des
païens,
- puisqu'il y a un seul Dieu, qui justifiera par la foi
les circoncis, et par la foi les incirconcis.
- Anéantissons-nous
donc la loi par la foi? Loin de là! Au contraire, nous confirmons la
loi.
- Que dirons-nous donc
qu'Abraham, notre père, a obtenu selon la chair?
- Si Abraham a
été justifié par les oeuvres, il a sujet de se glorifier,
mais non devant Dieu.
- Car que dit l'Écriture? Abraham crut
à Dieu, et cela lui fut imputé à justice.
- Or,
à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une
grâce, mais comme une chose due;
- et à celui qui ne fait
point d'oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui
est imputée à justice.
- De même David exprime le
bonheur de l'homme à qui Dieu impute la justice sans les
oeuvres:
- Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées,
Et dont les péchés sont couverts!
- Heureux l'homme
à qui le Seigneur n'impute pas son péché!
- Ce
bonheur n'est-il que pour les circoncis, ou est-il également pour les
incirconcis? Car nous disons que la foi fut imputée à justice
à Abraham.
- Comment donc lui fut-elle imputée?
Était-ce après, ou avant sa circoncision? Il n'était
pas encore circoncis, il était incirconcis.
- Et il reçut le
signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu'il avait obtenue par
la foi quand il était incirconcis, afin d'être le père
de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût aussi
imputée,
- et le père des circoncis, qui ne sont pas
seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre
père Abraham quand il était incirconcis.
- En effet, ce
n'est pas par la loi que l'héritage du monde a été
promis à Abraham ou à sa postérité, c'est par la
justice de la foi.
- Car, si les héritiers le sont par la loi, la
foi est vaine, et la promesse est anéantie,
- parce que la loi
produit la colère, et que là où il n'y a point de loi
il n'y a point non plus de transgression.
- C'est pourquoi les
héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que
la promesse soit assurée à toute la postérité, non
seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la
foi d'Abraham, notre père à tous, selon qu'il est
écrit:
- Je t'ai établi père d'un grand
nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu,
qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si
elles étaient.
- Espérant contre toute espérance, il
crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations,
selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta
postérité.
- Et, sans faiblir dans la foi, il ne
considéra point que son corps était déjà usé,
puisqu'il avait près de cent ans, et que Sara n'était plus
en état d'avoir des enfants.
- Il ne douta point, par
incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut
fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu,
- et ayant la
pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi
l'accomplir.
- C'est pourquoi cela lui fut imputé à
justice.
- Mais ce n'est pas à cause de lui seul qu'il est
écrit que cela lui fut imputé;
- c'est encore à
cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons
en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre
Seigneur,
- lequel a été livré pour nos offenses, et
est ressuscité pour notre justification.
- Étant donc justifiés par la foi, nous avons la
paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
- à qui nous
devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans
laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans
l'espérance de la gloire de Dieu.
- Bien plus, nous nous
glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la
persévérance,
- la persévérance la victoire
dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance.
- Or,
l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est
répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été
donné.
- Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ,
au temps marqué, est mort pour des impies.
- A peine mourrait-on
pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de
bien.
- Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous
étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
- A
plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son
sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.
- Car si,
lorsque nous étions ennemis, nous avons été
réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte
raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa
vie.
- Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par
notre Seigneur Jésus Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la
réconciliation.
- C'est pourquoi, comme par un seul homme le
péché est entré dans le monde, et par le
péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue
sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...
- car
jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or,
le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de
loi.
- Cependant la mort a régné depuis Adam
jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas
péché par une transgression semblable à celle d'Adam,
lequel est la figure de celui qui devait venir.
- Mais il n'en est pas
du don gratuit comme de l'offense; car, si par l'offense d'un seul
il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de
Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus
Christ, ont-ils été abondamment répandus sur
beaucoup.
- Et il n'en est pas du don comme de ce qui est
arrivé par un seul qui a péché; car c'est après
une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don
gratuit devient justification après plusieurs offenses.
- Si par
l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à
plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et
du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ
lui seul.
- Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a
atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la
justification qui donne la vie s'étend à tous les
hommes.
- Car, comme par la désobéissance d'un seul
homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par
l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes.
- Or,
la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là
où le péché a abondé, la grâce a
surabondé,
- afin que, comme le péché a
régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la
justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre
Seigneur.
- Que dirons-nous
donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce
abonde?
- Loin de là! Nous qui sommes morts au péché,
comment vivrions-nous encore dans le péché?
- Ignorez-vous
que nous tous qui avons été baptisés en Jésus
Christ, c'est en sa mort que nous avons été
baptisés?
- Nous avons donc été ensevelis avec lui
par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité
des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions
en nouveauté de vie.
- En effet, si nous sommes devenus une
même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le
serons aussi par la conformité à sa
résurrection,
- sachant que notre vieil homme a été
crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût
détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du
péché;
- car celui qui est mort est libre du
péché.
- Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons
que nous vivrons aussi avec lui,
- sachant que Christ ressuscité
des morts ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
- Car il
est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois
pour toutes; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il
vit.
- Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au
péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus
Christ.
- Que le péché ne règne donc point dans votre
corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises.
- Ne
livrez pas vos membres au péché, comme des instruments
d'iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme
étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos
membres, comme des instruments de justice.
- Car le péché
n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi,
mais sous la grâce.
- Quoi donc! Pécherions-nous, parce que
nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce? Loin de
là!
- Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à
quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de
celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit
à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la
justice?
- Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que,
après avoir été esclaves du péché, vous avez
obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous
avez été instruits.
- Ayant été affranchis du
péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
-
- Je parle à la manière des hommes, à cause de la
faiblesse de votre chair. -De même donc que vous avez livré vos
membres comme esclaves à l'impureté et à
l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi
maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver
à la sainteté.
- Car, lorsque vous étiez esclaves du
péché, vous étiez libres à l'égard de la
justice.
- Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez
aujourd'hui. Car la fin de ces choses, c'est la mort.
- Mais
maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves
de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie
éternelle.
- Car le salaire du péché, c'est la
mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en
Jésus Christ notre Seigneur.
- Ignorez-vous, frères, -car je parle à des gens qui
connaissent la loi, -que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi
longtemps qu'il vit?
- Ainsi, une femme mariée est liée
par la loi à son mari tant qu'il est vivant; mais si le mari meurt,
elle est dégagée de la loi qui la liait à son
mari.
- Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un
autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt,
elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point
adultère en devenant la femme d'un autre.
- De même, mes
frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ,
mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à
un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous
portions des fruits pour Dieu.
- Car, lorsque nous étions dans la
chair, les passions des péchés provoquées par la loi
agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la
mort.
- Mais maintenant, nous avons été
dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous
laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit
nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli.
- Que dirons-nous donc? La
loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n'ai connu le
péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise,
si la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point.
- Et le
péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le
commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le péché
est mort.
- Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais
quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je
mourus.
- Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva
pour moi conduire à la mort.
- Car le péché
saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me
fit mourir.
- La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste
et bon.
- Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause
de mort? Loin de là! Mais c'est le péché, afin
qu'il se manifestât comme péché en me donnant la mort
par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au
plus haut point.
- Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais
moi, je suis charnel, vendu au péché.
- Car je ne sais pas
ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je
hais.
- Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là
que la loi est bonne.
- Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais,
mais c'est le péché qui habite en moi.
- Ce qui est bon,
je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair:
j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.
- Car je
ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux
pas.
- Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le
fais, c'est le péché qui habite en moi.
- Je trouve donc
en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché
à moi.
- Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon
l'homme intérieur;
- mais je vois dans mes membres une autre
loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi
du péché, qui est dans mes membres.
- Misérable que
je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?...
- Grâces
soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur!... Ainsi
donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu,
et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
- Il n'y a donc maintenant aucune
condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ.
- En effet, la loi
de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du
péché et de la mort.
- Car-chose impossible à la loi,
parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le
péché dans la chair, en envoyant, à cause du
péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du
péché,
- et cela afin que la justice de la loi fût
accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon
l'esprit.
- Ceux, en effet, qui vivent selon la chair,
s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon
l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit.
- Et
l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de
l'esprit, c'est la vie et la paix;
- car l'affection de la
chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas
à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas.
- Or
ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.
- Pour
vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins
l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit
de Christ, il ne lui appartient pas.
- Et si Christ est en vous, le corps,
il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit
est vie à cause de la justice.
- Et si l'Esprit de celui qui a
ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a
ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos
corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
- Ainsi donc,
frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre
selon la chair.
- Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par
l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez,
- car
tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de
Dieu.
- Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour
être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit
d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
- L'Esprit
lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes
enfants de Dieu.
- Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi
héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si
toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec
lui.
- J'estime que les souffrances du temps présent ne
sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera
révélée pour nous.
- Aussi la création
attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de
Dieu.
- Car la création a été soumise à la
vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l'y
a soumise, -
- avec l'espérance qu'elle aussi sera
affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la
liberté de la gloire des enfants de Dieu.
- Or, nous savons que,
jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et
souffre les douleurs de l'enfantement.
- Et ce n'est pas elle
seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous
aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la
rédemption de notre corps.
- Car c'est en espérance que
nous sommes sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est
plus espérance: ce qu'on voit, peut-on l'espérer
encore?
- Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous
l'attendons avec persévérance.
- De même aussi
l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il
nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit
lui-même intercède par des soupirs inexprimables;
- et celui
qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l'Esprit,
parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des
saints.
- Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de
ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son
dessein.
- Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi
prédestinés à être semblables à l'image de
son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs
frères.
- Et ceux qu'il a prédestinés, il les a
aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi
justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi
glorifiés.
- Que dirons-nous donc à l'égard de
ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?
- Lui, qui
n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a
livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes
choses avec lui?
- Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu
qui justifie!
- Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est
ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède
pour nous!
- Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la
tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la
nudité, ou le péril, ou l'épée?
- selon
qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met
à mort tout le jour, Qu'on nous regarde comme des brebis
destinées à la boucherie.
- Mais dans toutes ces choses nous
sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
- Car
j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les
dominations, ni les choses présentes ni les choses à
venir,
- ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune
autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu
manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.
- Je dis la vérité en Christ, je
ne mens point, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint
Esprit:
- J'éprouve une grande tristesse, et j'ai dans le
coeur un chagrin continuel.
- Car je voudrais moi-même être
anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes
parents selon la chair,
- qui sont Israélites, à qui
appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le
culte,
- et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon
la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni
éternellement. Amen!
- Ce n'est point à dire que la
parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent
d'Israël ne sont pas Israël,
- et, pour être la
postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il
est dit: En Isaac sera nommée pour toi une
postérité,
- c'est-à-dire que ce ne sont pas les
enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la
promesse qui sont regardés comme la
postérité.
- Voici, en effet, la parole de la promesse: Je
reviendrai à cette même époque, et Sara aura un
fils.
- Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut
du seul Isaac notre père;
- car, quoique les enfants ne fussent pas
encore nés et ils n'eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein
d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres,
et par la seule volonté de celui qui appelle, -
- il fut dit
à Rébecca: L'aîné sera assujetti au plus jeune;
selon qu'il est écrit:
- J'ai aimé Jacob Et j'ai
haï Ésaü.
- Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de
l'injustice? Loin de là!
- Car il dit à Moïse: Je
ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai
compassion de qui j'ai compassion.
- Ainsi donc, cela ne dépend
ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait
miséricorde.
- Car l'Écriture dit à Pharaon: Je
t'ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et
afin que mon nom soit publié par toute la terre.
- Ainsi, il fait
miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.
- Tu
me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste
à sa volonté?
- O homme, toi plutôt, qui es-tu pour
contester avec Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a
formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi?
- Le potier n'est-il
pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase
d'honneur et un vase d'un usage vil?
- Et que dire, si Dieu,
voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a
supporté avec une grande patience des vases de colère
formés pour la perdition,
- et s'il a voulu faire
connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde
qu'il a d'avance préparés pour la gloire?
- Ainsi
nous a-t-il appelés, non seulement d'entre les Juifs, mais encore
d'entre les païens,
- selon qu'il le dit dans Osée:
J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et
bien-aimée celle qui n'était pas la
bien-aimée;
- et là où on leur disait: Vous
n'êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu
vivant.
- Ésaïe, de son côté, s'écrie
au sujet d'Israël: Quand le nombre des fils d'Israël serait
comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé.
- Car le
Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu'il a
résolu.
- Et, comme Ésaïe l'avait dit auparavant:
Si le Seigneur des armées Ne nous eût laissé une
postérité, Nous serions devenus comme Sodome, Nous aurions
été semblables à Gomorrhe.
- Que dirons-nous donc?
Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la
justice qui vient de la foi,
- tandis qu'Israël, qui cherchait
une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi.
- Pourquoi?
Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme
provenant des oeuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre
d'achoppement,
- selon qu'il est écrit: Voici, je mets en
Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit
en lui ne sera point confus.
- Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à
Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés.
- Je leur rends
le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans
intelligence:
- ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant
à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à
la justice de Dieu;
- car Christ est la fin de la loi, pour la
justification de tous ceux qui croient.
- En effet, Moïse
définit ainsi la justice qui vient de la loi: L'homme qui mettra ces
choses en pratique vivra par elles.
- Mais voici comment parle la justice
qui vient de la foi: Ne dis pas en ton coeur: Qui montera au ciel? c'est en
faire descendre Christ;
- ou: Qui descendra dans l'abîme?
c'est faire remonter Christ d'entre les morts.
- Que dit-elle
donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or,
c'est la parole de la foi, que nous prêchons.
- Si tu confesses
de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu
l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
- Car
c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et
c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que
dit l'Écriture:
- Quiconque croit en lui ne sera point
confus.
- Il n'y a aucune différence, en effet, entre le Juif
et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour
tous ceux qui l'invoquent.
- Car quiconque invoquera le nom du
Seigneur sera sauvé.
- Comment donc invoqueront-ils celui en qui
ils n'ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas
entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne
qui prêche?
- Et comment y aura-t-il des prédicateurs,
s'ils ne sont pas envoyés? selon qu'il est écrit:
Qu'ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui
annoncent de bonnes nouvelles!
- Mais tous n'ont pas obéi
à la bonne nouvelle. Aussi Ésaïe dit-il: Seigneur, Qui a cru
à notre prédication?
- Ainsi la foi vient de ce qu'on
entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ.
- Mais je
dis: N'ont-ils pas entendu? Au contraire! Leur voix est allée par
toute la terre, Et leurs paroles jusqu'aux extrémités du
monde.
- Mais je dis: Israël ne l'a-t-il pas su? Moïse le
premier dit: J'exciterai votre jalousie par ce qui n'est point une
nation, je provoquerai votre colère par une nation sans
intelligence.
- Et Ésaïe pousse la hardiesse
jusqu'à dire: J'ai été trouvé par ceux qui
ne me cherchaient pas, Je me suis manifesté à ceux qui ne me
demandaient pas.
- Mais au sujet d'Israël, il dit: J'ai tendu
mes mains tout le jour vers un peuple rebelle Et contredisant.
- Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son
peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la
postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin.
- Dieu
n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance. Ne
savez-vous pas ce que l'Écriture rapporte d'Élie, comment
il adresse à Dieu cette plainte contre Israël:
- Seigneur, ils
ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels; je suis
resté moi seul, et ils cherchent à m'ôter la
vie?
- Mais quelle réponse Dieu lui fait-il? Je me suis
réservé sept mille hommes, qui n'ont point fléchi le
genou devant Baal.
- De même aussi dans le temps présent il y
un reste, selon l'élection de la grâce.
- Or, si
c'est par grâce, ce n'est plus par les oeuvres; autrement la
grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les oeuvres, ce
n'est plus une grâce; autrement l'oeuvre n'est plus une
oeuvre.
- Quoi donc? Ce qu'Israël cherche, il ne l'a pas
obtenu, mais l'élection l'a obtenu, tandis que les autres ont
été endurcis,
- selon qu'il est écrit: Dieu leur
a donné un esprit d'assoupissement, Des yeux pour ne point voir, Et
des oreilles pour ne point entendre, Jusqu'à ce jour. Et David
dit:
- Que leur table soit pour eux un piège, Un filet, une
occasion de chute, et une rétribution!
- Que leurs yeux soient
obscurcis pour ne point voir, Et tiens leur dos continuellement
courbé!
- Je dis donc: Est-ce pour tomber qu'ils ont
bronché? Loin de là! Mais, par leur chute, le salut est devenu
accessible aux païens, afin qu'ils fussent excités à la
jalousie.
- Or, si leur chute a été la richesse du monde, et
leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il
ainsi quand ils se convertiront tous.
- Je vous le dis à vous,
païens: en tant que je suis apôtre des païens, je glorifie mon
ministère,
- afin, s'il est possible, d'exciter la jalousie
de ceux de ma race, et d'en sauver quelques-uns.
- Car si leur rejet a
été la réconciliation du monde, que sera leur
réintégration, sinon une vie d'entre les morts?
- Or, si
les prémices sont saintes, la masse l'est aussi; et si la racine est
sainte, les branches le sont aussi.
- Mais si quelques-unes des branches
ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier
sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu
participant de la racine et de la graisse de l'olivier,
- ne te
glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce
n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te
porte.
- Tu diras donc: Les branches ont été
retranchées, afin que moi je fusse enté.
- Cela est vrai;
elles ont été retranchées pour cause
d'incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne
t'abandonne pas à l'orgueil, mais crains;
- car si Dieu
n'a pas épargné les branches naturelles, il ne
t'épargnera pas non plus.
- Considère donc la
bonté et la sévérité de Dieu:
sévérité envers ceux qui sont tombés, et
bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté;
autrement, tu seras aussi retranché.
- Eux de même, s'ils
ne persistent pas dans l'incrédulité, ils seront entés;
car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.
- Si toi, tu as
été coupé de l'olivier naturellement sauvage, et
enté contrairement à ta nature sur l'olivier franc, à
plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre
olivier.
- Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce
mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est
qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement,
jusqu'à ce que la totalité des païens soit
entrée.
- Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon
qu'il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il
détournera de Jacob les impiétés;
- Et ce sera mon
alliance avec eux, Lorsque j'ôterai leurs
péchés.
- En ce qui concerne l'Évangile, ils sont
ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection,
ils sont aimés à cause de leurs pères.
- Car Dieu ne
se repent pas de ses dons et de son appel.
- De même que vous avez
autrefois désobéi à Dieu et que par leur
désobéissance vous avez maintenant obtenu
miséricorde,
- de même ils ont maintenant
désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a
été faite, ils obtiennent aussi miséricorde.
- Car
Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour
faire miséricorde à tous.
- O profondeur de la richesse, de
la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses
voies incompréhensibles! Car
- Qui a connu la pensée du
Seigneur, Ou qui a été son conseiller?
- Qui lui a
donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en
retour?
- C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A
lui la gloire dans tous les siècles! Amen!
- Je vous exhorte donc, frères, par les
compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint,
agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte
raisonnable.
- Ne vous conformez pas au siècle présent, mais
soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que
vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon,
agréable et parfait.
- Par la grâce qui m'a
été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir
pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des
sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à
chacun.
- Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et
que tous les membres n'ont pas la même fonction,
- ainsi, nous
qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous
membres les uns des autres.
- Puisque nous avons des dons
différents, selon la grâce qui nous a été
accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon
l'analogie de la foi;
- que celui qui est appelé au
ministère s'attache à son ministère; que celui qui
enseigne s'attache à son enseignement,
- et celui qui exhorte
à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec
libéralité; que celui qui préside le fasse avec
zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec
joie.
- Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en
horreur; attachez-vous fortement au bien.
- Par amour fraternel, soyez
pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de
prévenances réciproques.
- Ayez du zèle, et non de la
paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le
Seigneur.
- Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients
dans l'affliction. Persévérez dans la
prière.
- Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez
l'hospitalité.
- Bénissez ceux qui vous
persécutent, bénissez et ne maudissez
pas.
- Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez
avec ceux qui pleurent.
- Ayez les mêmes sentiments les uns envers
les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais
laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos
propres yeux.
- Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez
ce qui est bien devant tous les hommes.
- S'il est possible, autant
que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
- Ne
vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la
colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la
rétribution, dit le Seigneur.
- Mais si ton ennemi a faim,
donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en
agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa
tête.
- Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal
par le bien.
- Que toute
personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a
point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui
existent ont été instituées de Dieu.
- C'est
pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste
à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent
attireront une condamnation sur eux-mêmes.
- Ce n'est pas pour
une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à
redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu
auras son approbation.
- Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien.
Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte
l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la
vengeance et punir celui qui fait le mal.
- Il est donc nécessaire
d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore
par motif de conscience.
- C'est aussi pour cela que vous payez les
impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement
appliqués à cette fonction.
- Rendez à tous ce qui
leur est dû: l'impôt à qui vous devez l'impôt,
le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez
la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur.
- Ne
devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres;
car celui qui aime les autres a accompli la loi.
- En effet, les
commandements: Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point,
tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut
encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain
comme toi-même.
- L'amour ne fait point de mal au prochain:
l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
- Cela importe
d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c'est
l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut
est plus près de nous que lorsque nous avons cru.
- La nuit est
avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des
ténèbres, et revêtons les armes de la
lumière.
- Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin
des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de
l'impudicité, des querelles et des jalousies.
- Mais
revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n'ayez pas soin de la
chair pour en satisfaire les convoitises.
- Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et
ne discutez pas sur les opinions.
- Tel croit pouvoir manger de tout: tel
autre, qui est faible, ne mange que des légumes.
- Que celui qui
mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange
pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli.
- Qui
es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui? S'il se tient debout, ou
s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le
Seigneur a le pouvoir de l'affermir.
- Tel fait une distinction entre
les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit
une pleine conviction.
- Celui qui distingue entre les jours agit ainsi
pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange,
car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour
le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à
Dieu.
- En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt
pour lui-même.
- Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur;
et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions,
soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.
- Car Christ est mort et
il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants.
- Mais
toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton
frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de
Dieu.
- Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout
genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à
Dieu.
- Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour
lui-même.
- Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais
pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une
pierre d'achoppement ou une occasion de chute.
- Je sais et je suis
persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et
qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit
impure.
- Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé,
tu ne marches plus selon l'amour: ne cause pas, par ton aliment, la perte de
celui pour lequel Christ est mort.
- Que votre privilège ne soit
pas un sujet de calomnie.
- Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le
manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint
Esprit.
- Celui qui sert Christ de cette manière est
agréable à Dieu et approuvé des hommes.
- Ainsi donc,
recherchons ce qui contribue à la paix et à
l'édification mutuelle.
- Pour un aliment, ne détruis
pas l'oeuvre de Dieu. A la vérité toutes choses sont pures;
mais il est mal à l'homme, quand il mange, de devenir une pierre
d'achoppement.
- Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas
boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton
frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse.
- Cette
foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne
pas lui-même dans ce qu'il approuve!
- Mais celui qui a des
doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il
n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une
conviction est péché.
- Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux
qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes.
- Que
chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de
l'édification.
- Car Christ ne s'est point complu en
lui-même, mais, selon qu'il est écrit: Les outrages de ceux qui
t'insultent sont tombés sur moi.
- Or, tout ce qui a
été écrit d'avance l'a été pour notre
instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les
Écritures, nous possédions l'espérance.
- Que le
Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne
d'avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon
Jésus Christ,
- afin que tous ensemble, d'une seule bouche,
vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus
Christ.
- Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a
accueillis, pour la gloire de Dieu.
- Je dis, en effet, que Christ a
été serviteur des circoncis, pour prouver la
véracité de Dieu en confirmant les promesses faites aux
pères,
- tandis que les païens glorifient Dieu à cause
de sa miséricorde, selon qu'il est écrit: C'est pourquoi
je te louerai parmi les nations, Et je chanterai à la gloire de ton nom.
Il est dit encore:
- Nations, réjouissez-vous avec son
peuple!
- Et encore: Louez le Seigneur, vous toutes les nations,
Célébrez-le, vous tous les peuples!
- Ésaïe dit
aussi: Il sortira d'Isaï un rejeton, Qui se lèvera pour
régner sur les nations; Les nations espéreront en lui.
- Que
le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix
dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du
Saint Esprit!
- Pour ce qui vous concerne, mes frères, je suis
moi-même persuadé que vous êtes pleins de bonnes
dispositions, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les
uns les autres.
- Cependant, à certains égards, je vous ai
écrit avec une sorte de hardiesse, comme pour réveiller vos
souvenirs, à cause de la grâce que Dieu m'a
faite
- d'être ministre de Jésus Christ parmi les
païens, m'acquittant du divin service de l'Évangile de Dieu,
afin que les païens lui soient une offrande agréable, étant
sanctifiée par l'Esprit Saint.
- J'ai donc sujet de me
glorifier en Jésus Christ, pour ce qui regarde les choses de
Dieu.
- Car je n'oserais mentionner aucune chose que Christ n'ait
pas faite par moi pour amener les païens à l'obéissance,
par la parole et par les actes,
- par la puissance des miracles et des
prodiges, par la puissance de l'Esprit de Dieu, en sorte que, depuis
Jérusalem et les pays voisins jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment
répandu l'Évangile de Christ.
- Et je me suis fait
honneur d'annoncer l'Évangile là où Christ
n'avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur
le fondement d'autrui, selon qu'il est écrit:
- Ceux
à qui il n'avait point été annoncé verront, Et
ceux qui n'en avaient point entendu parler comprendront.
- C'est
ce qui m'a souvent empêché d'aller vers vous.
- Mais
maintenant, n'ayant plus rien qui me retienne dans ces contrées, et
ayant depuis plusieurs années le désir d'aller vers
vous,
- j'espère vous voir en passant, quand je me rendrai en
Espagne, et y être accompagné par vous, après que
j'aurai satisfait en partie mon désir de me trouver chez
vous.
- Présentement je vais à Jérusalem, pour le
service des saints.
- Car la Macédoine et l'Achaïe ont
bien voulu s'imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les saints
de Jérusalem.
- Elles l'ont bien voulu, et elles le leur
devaient; car si les païens ont eu part à leurs avantages
spirituels, ils doivent aussi les assister dans les choses
temporelles.
- Dès que j'aurai terminé cette affaire et
que je leur aurai remis ces dons, je partirai pour l'Espagne et passerai
chez vous.
- Je sais qu'en allant vers vous, c'est avec une pleine
bénédiction de Christ que j'irai.
- Je vous exhorte,
frères, par notre Seigneur Jésus Christ et par l'amour de
l'Esprit, à combattre avec moi, en adressant à Dieu des
prières en ma faveur,
- afin que je sois délivré des
incrédules de la Judée, et que les dons que je porte à
Jérusalem soient agréés des saints,
- en sorte que
j'arrive chez vous avec joie, si c'est la volonté de Dieu, et que
je jouisse au milieu de vous de quelque repos.
- Que le Dieu de paix soit
avec vous tous! Amen!
- Je
vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse de
l'Église de Cenchrées,
- afin que vous la receviez en
notre Seigneur d'une manière digne des saints, et que vous
l'assistiez dans les choses où elle aurait besoin de vous, car elle
en a donné aide à plusieurs et à
moi-même.
- Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en
Jésus Christ,
- qui ont exposé leur tête pour sauver
ma vie; ce n'est pas moi seul qui leur rends grâces, ce sont encore
toutes les Églises des païens.
- Saluez aussi
l'Église qui est dans leur maison. Saluez
Épaïnète, mon bien-aimé, qui a été pour
Christ les prémices de l'Asie.
- Saluez Marie, qui a pris
beaucoup de peine pour vous.
- Saluez Andronicus et Junias, mes parents et
mes compagnons de captivité, qui jouissent d'une grande
considération parmi les apôtres, et qui même ont
été en Christ avant moi.
- Saluez Amplias, mon
bien-aimé dans le Seigneur.
- Saluez Urbain, notre compagnon
d'oeuvre en Christ, et Stachys, mon bien-aimé.
- Saluez
Apellès, qui est éprouvé en Christ. Saluez ceux de la
maison d'Aristobule.
- Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux
de la maison de Narcisse qui sont dans le Seigneur.
- Saluez
Tryphène et Tryphose, qui travaillent pour le Seigneur. Saluez Perside,
la bien-aimée, qui a beaucoup travaillé pour le
Seigneur.
- Saluez Rufus, l'élu du Seigneur, et sa mère,
qui est aussi la mienne.
- Saluez Asyncrite, Phlégon,
Hermès, Patrobas, Hermas, et les frères qui sont avec
eux.
- Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa soeur, et
Olympe, et tous les saints qui sont avec eux.
- Saluez-vous les uns les
autres par un saint baiser. Toutes les Églises de Christ vous
saluent.
- Je vous exhorte, frères, à prendre garde à
ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de
l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous
d'eux.
- Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur,
mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils
séduisent les coeurs des simples.
- Pour vous, votre
obéissance est connue de tous; je me réjouis donc à votre
sujet, et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et
purs en ce qui concerne le mal.
- Le Dieu de paix écrasera
bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur
Jésus Christ soit avec vous!
- Timothée, mon compagnon
d'oeuvre, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipater, mes
parents.
- Je vous salue dans le Seigneur, moi Tertius, qui ai
écrit cette lettre.
- Gaïus, mon hôte et celui de toute
l'Église, vous salue. Éraste, le trésorier de la ville,
vous salue, ainsi que le frère Quartus.
- Que la grâce de
notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous tous! Amen!
- A celui
qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de
Jésus Christ, conformément à la révélation du
mystère caché pendant des siècles,
- mais
manifesté maintenant par les écrits des prophètes,
d'après l'ordre du Dieu éternel, et porté à
la connaissance de toutes les nations, afin qu'elles obéissent
à la foi,
- à Dieu, seul sage, soit la gloire aux
siècles des siècles, par Jésus Christ! Amen!