Galates
INDEX
[1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6
]
- Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme,
mais par Jésus Christ et Dieu le Père, qui l'a
ressuscité des morts,
- et tous les frères qui sont avec
moi, aux Églises de la Galatie:
- que la grâce et la paix
vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre
Seigneur Jésus Christ,
- qui s'est donné lui-même
pour nos péchés, afin de nous arracher du présent
siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et
Père,
- à qui soit la gloire aux siècles des
siècles! Amen!
- Je m'étonne que vous vous
détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la
grâce de Christ, pour passer à un autre
Évangile.
- Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais
il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser
l'Évangile de Christ.
- Mais, quand nous-mêmes, quand un
ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons
prêché, qu'il soit anathème!
- Nous l'avons
dit précédemment, et je le répète à cette
heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous
avez reçu, qu'il soit anathème!
- Et maintenant, est-ce
la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je
cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne
serais pas serviteur de Christ.
- Je vous déclare, frères,
que l'Évangile qui a été annoncé par moi
n'est pas de l'homme;
- car je ne l'ai ni reçu ni
appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus
Christ.
- Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma
conduite dans le judaïsme, comment je persécutais à outrance
et ravageais l'Église de Dieu,
- et comment j'étais
plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge
et de ma nation, étant animé d'un zèle excessif pour
les traditions de mes pères.
- Mais, lorsqu'il plut à
celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et
qui m'a appelé par sa grâce,
- de révéler
en moi son Fils, afin que je l'annonçasse parmi les païens,
aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang,
- et je ne montai
point à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi,
mais je partis pour l'Arabie. Puis je revins encore à
Damas.
- Trois ans plus tard, je montai à Jérusalem pour
faire la connaissance de Céphas, et je demeurai quinze jours chez
lui.
- Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n'est
Jacques, le frère du Seigneur.
- Dans ce que je vous écris,
voici, devant Dieu, je ne mens point.
- J'allai ensuite dans les
contrées de la Syrie et de la Cilicie.
- Or, j'étais
inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en
Christ;
- seulement, elles avaient entendu dire: Celui qui autrefois nous
persécutait annonce maintenant la foi qu'il s'efforçait
alors de détruire.
- Et elles glorifiaient Dieu à mon
sujet.
- Quatorze ans
après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas,
ayant aussi pris Tite avec moi;
- et ce fut d'après une
révélation que j'y montai. Je leur exposai
l'Évangile que je prêche parmi les païens, je
l'exposai en particulier à ceux qui sont les plus
considérés, afin de ne pas courir ou avoir couru en
vain.
- Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec, ne
fut pas même contraint de se faire circoncire.
- Et cela, à
cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et
glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en
Jésus Christ, avec l'intention de nous asservir.
- Nous ne leur
cédâmes pas un instant et nous résistâmes à
leurs exigences, afin que la vérité de l'Évangile
fût maintenue parmi vous.
- Ceux qui sont les plus
considérés-quels qu'ils aient été jadis, cela ne
m'importe pas: Dieu ne fait point acception de personnes, -ceux qui sont les
plus considérés ne m'imposèrent rien.
- Au
contraire, voyant que l'Évangile m'avait été
confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis,
-
- car celui qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis a
aussi fait de moi l'apôtre des païens, -
- et ayant reconnu
la grâce qui m'avait été accordée, Jacques,
Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me
donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association,
afin que nous allassions, nous vers les païens, et eux vers les
circoncis.
- Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des
pauvres, ce que j'ai bien eu soin de faire.
- Mais lorsque
Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce
qu'il était répréhensible.
- En effet, avant
l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il
mangeait avec les païens; et, quand elles furent venues, il s'esquiva
et se tint à l'écart, par crainte des circoncis.
- Avec
lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que
Barnabas même fut entraîné par leur
hypocrisie.
- Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la
vérité de l'Évangile, je dis à Céphas, en
présence de tous: Si toi qui es Juif, tu vis à la manière
des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu
les païens à judaïser?
- Nous, nous sommes Juifs de
naissance, et non pécheurs d'entre les
païens.
- Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les
oeuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en
Jésus Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus Christ, afin
d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de
la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la
loi.
- Mais, tandis que nous cherchons à être justifié
par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés
pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché? Loin de
là!
- Car, si je rebâtis les choses que j'ai
détruites, je me constitue moi-même un transgresseur,
- car
c'est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour
Dieu.
- J'ai été crucifié avec Christ; et si je
vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis
maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a
aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.
- Je ne
rejette pas la grâce de Dieu; car si la justice s'obtient par la loi,
Christ est donc mort en vain.
- O Galates, dépourvus de sens! qui vous a fascinés,
vous, aux yeux de qui Jésus Christ a été peint comme
crucifié?
- Voici seulement ce que je veux apprendre de vous:
Est-ce par les oeuvres de la loi que vous avez reçu l'Esprit, ou par
la prédication de la foi?
- Etes-vous tellement dépourvus de
sens? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous
maintenant finir par la chair?
- Avez-vous tant souffert en vain? si
toutefois c'est en vain.
- Celui qui vous accorde l'Esprit, et qui
opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les oeuvres de la loi,
ou par la prédication de la foi?
- Comme Abraham crut à
Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,
- reconnaissez
donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham.
- Aussi
l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens
par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham:
Toutes les nations seront bénies en toi!
- de sorte que ceux qui
croient sont bénis avec Abraham le croyant.
- Car tous ceux qui
s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il
est écrit: Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est
écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.
- Et
que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident,
puisqu'il est dit: Le juste vivra par la foi.
- Or, la loi ne
procède pas de la foi; mais elle dit: Celui qui mettra ces choses en
pratique vivra par elles.
- Christ nous a rachetés de la
malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour
nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois,
-
- afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les
païens son accomplissement en Jésus Christ, et que nous
reçussions par la foi l'Esprit qui avait été
promis.
- Frères (je parle à la manière des hommes),
une disposition en bonne forme, bien que faite par un homme, n'est
annulée par personne, et personne n'y ajoute.
- Or les
promesses ont été faites à Abraham et à sa
postérité. Il n'est pas dit: et aux postérités,
comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit
d'une seule: et à ta postérité,
c'est-à-dire, à Christ.
- Voici ce que j'entends:
une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas
être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine, par la loi
survenue quatre cents trente ans plus tard.
- Car si l'héritage
venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse; or, c'est par la
promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa
grâce.
- Pourquoi donc la loi? Elle a été
donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu'à ce
que vînt la postérité à qui la promesse avait
été faite; elle a été promulguée par des
anges, au moyen d'un médiateur.
- Or, le médiateur
n'est pas médiateur d'un seul, tandis que Dieu est un
seul.
- La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de
là! S'il eût été donné une loi qui
pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la
loi.
- Mais l'Écriture a tout renfermé sous le
péché, afin que ce qui avait été promis fût
donné par la foi en Jésus Christ à ceux qui
croient.
- Avant que la foi vînt, nous étions enfermés
sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être
révélée.
- Ainsi la loi a été comme un
pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions
justifiés par la foi.
- La foi étant venue, nous ne sommes
plus sous ce pédagogue.
- Car vous êtes tous fils de Dieu par
la foi en Jésus Christ;
- vous tous, qui avez été
baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.
- Il n'y a
plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus
ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus
Christ.
- Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la
postérité d'Abraham, héritiers selon la
promesse.
- Or, aussi longtemps
que l'héritier est enfant, je dis qu'il ne diffère en rien
d'un esclave, quoiqu'il soit le maître de tout;
- mais il
est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par
le père.
- Nous aussi, de la même manière, lorsque
nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des
rudiments du monde;
- mais, lorsque les temps ont été
accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né
sous la loi,
- afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous
la loi, afin que nous reçussions l'adoption.
- Et parce que
vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son
Fils, lequel crie: Abba! Père!
- Ainsi tu n'es plus esclave,
mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de
Dieu.
- Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne
le sont pas de leur nature;
- mais à présent que vous avez
connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu,
comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de
nouveau vous voulez vous asservir encore?
- Vous observez les jours, les
mois, les temps et les années!
- Je crains d'avoir inutilement
travaillé pour vous.
- Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme
vous. Frères, je vous en supplie.
- Vous ne m'avez fait aucun
tort. Vous savez que ce fut à cause d'une infirmité de la
chair que je vous ai pour la première fois annoncé
l'Évangile.
- Et mis à l'épreuve par ma
chair, vous n'avez témoigné ni mépris ni
dégoût; vous m'avez, au contraire, reçu comme un ange de
Dieu, comme Jésus Christ.
- Où donc est l'expression de
votre bonheur? Car je vous atteste que, si cela eût été
possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les
donner.
- Suis-je devenu votre ennemi en vous disant la
vérité?
- Le zèle qu'ils ont pour vous n'est
pas pur, mais ils veulent vous détacher de nous, afin que vous soyez
zélés pour eux.
- Il est beau d'avoir du zèle
pour ce qui est bien et en tout temps, et non pas seulement quand je suis
présent parmi vous.
- Mes enfants, pour qui j'éprouve de
nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit
formé en vous,
- je voudrais être maintenant auprès de
vous, et changer de langage, car je suis dans l'inquiétude à
votre sujet.
- Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi,
n'entendez-vous point la loi?
- Car il est écrit qu'Abraham
eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre.
- Mais
celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit
en vertu de la promesse.
- Ces choses sont allégoriques; car ces
femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la
servitude, c'est Agar, -
- car Agar, c'est le mont Sinaï en
Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans
la servitude avec ses enfants.
- Mais la Jérusalem d'en haut
est libre, c'est notre mère;
- car il est écrit:
Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes point! Éclate
et pousse des cris, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de
l'enfantement! Car les enfants de la délaissée seront plus
nombreux Que les enfants de celle qui était mariée.
- Pour
vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la
promesse;
- et de même qu'alors celui qui était né
selon la chair persécutait celui qui était né selon
l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant.
- Mais que dit
l'Écriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de
l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme
libre.
- C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de
l'esclave, mais de la femme libre.
- C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis.
Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de
la servitude.
- Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites
circoncire, Christ ne vous servira de rien.
- Et je proteste encore une
fois à tout homme qui se fait circoncire, qu'il est tenu de pratiquer
la loi tout entière.
- Vous êtes séparés de
Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes
déchus de la grâce.
- Pour nous, c'est de la foi que nous
attendons, par l'Esprit, l'espérance de la justice.
- Car,
en Jésus Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de
valeur, mais la foi qui est agissante par la charité.
- Vous
couriez bien: qui vous a arrêtés, pour vous empêcher
d'obéir à la vérité?
- Cette influence ne
vient pas de celui qui vous appelle.
- Un peu de levain fait lever toute
la pâte.
- J'ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que
vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu'il
soit, en portera la peine.
- Pour moi, frères, si je prêche
encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté? Le
scandale de la croix a donc disparu!
- Puissent-ils être
retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi
vous!
- Frères, vous avez été appelés à
la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un
prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la
charité, serviteurs les uns des autres.
- Car toute la loi est
accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme
toi-même.
- Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns
les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les
autres.
- Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous
n'accomplirez pas les désirs de la chair.
- Car la chair a des
désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de
contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin
que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.
- Si vous êtes
conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi.
- Or,
les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité,
l'impureté, la dissolution,
- l'idolâtrie, la magie,
les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les
disputes, les divisions, les sectes,
- l'envie, l'ivrognerie, les
excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme
je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses
n'hériteront point le royaume de Dieu.
- Mais le fruit de
l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la
bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur,
la tempérance;
- la loi n'est pas contre ces
choses.
- Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié
la chair avec ses passions et ses désirs.
- Si nous vivons par
l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit.
- Ne cherchons pas une
vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les
uns aux autres.
- Frères, si un homme vient à être surpris en
quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de
douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi
tenté.
- Portez les fardeaux les uns des autres, et vous
accomplirez ainsi la loi de Christ.
- Si quelqu'un pense être
quelque chose, quoiqu'il ne soit rien, il s'abuse
lui-même.
- Que chacun examine ses propres oeuvres, et alors il aura
sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à
autrui;
- car chacun portera son propre fardeau.
- Que celui
à qui l'on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à
celui qui l'enseigne.
- Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de
Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera
aussi.
- Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la
corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de
l'Esprit la vie éternelle.
- Ne nous lassons pas de faire le
bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous
relâchons pas.
- Ainsi donc, pendant que nous en avons
l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les
frères en la foi.
- Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai
écrit de ma propre main.
- Tous ceux qui veulent se rendre
agréables selon la chair vous contraignent à vous faire
circoncire, uniquement afin de n'être pas persécutés
pour la croix de Christ.
- Car les circoncis eux-mêmes
n'observent point la loi; mais ils veulent que vous soyez circoncis, pour se
glorifier dans votre chair.
- Pour ce qui me concerne, loin de moi la
pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre
Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi,
comme je le suis pour le monde!
- Car ce n'est rien que
d'être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c'est
d'être une nouvelle créature.
- Paix et
miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur
l'Israël de Dieu!
- Que personne désormais ne me fasse de
la peine, car je porte sur mon corps les marques de
Jésus.
- Frères, que la grâce de notre Seigneur
Jésus Christ soit avec votre esprit!
Amen!